À partir d’avril 1913 et durant cinq années, Paul-Jean Toulet et Tristan Derème entretinrent une correspondance. Notre fantaisiste en a fait l’écho dans son ouvrage En rêvant à Paul-Jean Toulet (Le Divan, 1927), mais hélas en ne citant que quelques lettres. Nous en avons mis à jour 4 de plus qui viennent de paraître dans :
le numéro spécial Paul-Jean Toulet de la revue trimestrielle
Histoires Littéraires n°56 sortie ce début d’année
« Nous passions notre temps à ne nous écrire point puis à déboucher l’encrier pour nous marquer notre étonnement que nos lettres fussent si rares. C’était la guerre et Toulet, qui était malade, rêvait de servir. Il n’aurait certes pu tenir un fusil et il ne le savait que trop, hélas ! mais il souhaitait être pris, tenu, retenu, de faire enfin une manière de pénitence. »
Tristan Derème dans En rêvant à Paul Jean-Toulet.