Galerie des amies de Tristan

Laure Salet – Jeliote (1886-1983)

Une des muses ou LA muse du recueil  Petits poèmes (1910) . Rencontrée à Toulouse à la fin de l’année 1909 : une relation qui durera trois mois et quatre jours.

Laure, où sont tes cheveux, tes mains et ton visage?…

Alice Crespy (1872 ? – ?)

Hélas, quel dommage que de ne pouvoir proposer des photos de cette relation de plus de trois ans (1908-1911) avec Tristan Derème de la poétesse d’Agen, Alice Crespy, autres que celles issues du fameux procès d’août 1913 ! J’en appelle aux âmes charitables.2

Suzanne Mieille (1897-1982)

Sans doute la « Suzanne » de l’Enlèvement au clair de lune (1924). Fille de Paul Mieille, rencontrée à Tarbes en juillet 1911.

Jeanne Marvig (1882-1955 ?)

Poétesse et écrivain toulousaine. Tristan Derème collabora avec elle au même journal pendant la Première Guerre Mondiale, Le Cri de Toulouse, alors qu’il était affecté au 23e régiment d’artillerie de campagne de Toulouse à la surveillance des œuvres d’art du Louvre stockées au Musée des Augustins. Il préfaça un des recueils de la poétesse, Mon cœur passionné, en 1927. Une préface dans laquelle on lisait :

« … Le premier devoir d’un poète, c’est d’être sincère, et vous n’y manquez point et vous n’avez pas vainement cherché à dissimuler la qualité de vos sentiments, pour tenter de parvenir à ce point qu’à lire vos vers on les put croire l’ œuvre d’un homme. Ils sont bien d’une femme et quelle joie ! ... » 

 Beatrix Dussane (1888-1969)

« Clymène » dans de nombreux poèmes. Rencontrée le 11 mars 1922 à une matinée poétique de la Comédie Française. Une longue relation d’ »amitié » s’en suivit. Ils firent ensemble de nombreuses conférences à travers la France.

 Jane Catulle-Mendès née Mette (1867-1955)

Rencontrée certainement en 1922. Longue relation épistolaire. Elle invite souvent Tristan Derème chez elle. Elle l’intègre dans le jury du prix littéraire Primice Catulle-Mendès qu’elle a créé en l’honneur de son fils tué pendant la Grande Guerre. Elle sera sa confidente pendant quelques temps.
…Est-ce moi, qui ait dépassé toute tristesse qui doit vous apprendre l’art d’être heureux?…
Elle se proposera même de lui chercher une fiancée.
Mais je me vais mettre en quête d’une équivalence. Au reste il y a ici [elle est  en villégiature à Saint-Jean de Luz] un innombrable lot de jeunes filles. Point n’est douteux que vous n’aurez qu’à paraître pour percer à votre gré le cœur de la plus délicieuse… (extrait d’une lettre du 9/08/1923, médiathèque Bordeaux)

Anna de Noailles (1876-1933)

Rencontrée le 24 janvier 1923.

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