Le 13 février 1928 dans le Figaro, à la rubrique « Ça et là » on lisait:
« La Bibliographie de la France annonçait samedi l’édition des Dédicaces de Tristan Derème, -plaquette formée de dédicaces et de lettres adressées à un bibliophile. M. Tristan Derème a immédiatement interdit la mise en vente de cet ouvrage.. »
Nous trouvons des traces de cet épisode dans la correspondance du poète avec son ami Émile Henriot.  Tristan Derème espérait de sa part un soutien pour cette interdiction. Mais au même moment un léger différent couvait entre eux (un ouvrage sur Lamartine que Derème avait promis de faire chez Hachette  pour une collection que dirigeait Émile Henriot et qu’il n’a pas honoré). Toujours est-il que l’ouvrage fut diffusé et Tristan Derème en envoya un à Henriot ce à quoi celui-ci répondit le 23 avril 1928 sur un courrier à l’en tête du Temps dans une enveloppe rouge qui  « n’exprime aucun sentiment politique, ni la couleur de mes pensées à ton égard ». Il le remercie pour le livre. « Je garderai ce livre comme un triste trophée » et pour les Dédicaces reçues par ailleurs: » Cela me console – et fera la fortune de mon fils. Le père se contente de la joie… Amitiés (1000). »

Feuilleter ici :[book id=’2′ /] dans lequel chaque texte mériterait un développement tant il témoigne d’une histoire.

 

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